Donne un cours de rattrapage aux élèves en difficulté de la classe de jour. [Fini]

Masumi, Haruya de son vrai prénom avait accepter la requête de ses élèves les plus serieux et les plus en difficulté. Leur accordé une heure de soutient cette semaine pour consolidé leur base sur l'ère Meiji... Cette ère, c'était certainement celle qu'il detestait le plus après l'ère Edo, celle durant lesquelle sa vie n'avait été que misère, dont le peu d'année de bonheur qu'il avait connu avait été rapidement détruite et éffacer.

Même si ce cours était celui qui l'enchantait le moins, cela faisait partie du programme. Il avait lui même vécu cette époque alors il était certainement le mieux placé pour leur venir en aide, pour leur avenir.

L'heure de soutien venait de débuter. Il avait avec soin réécrit les grandes lignes de cet époque sur papier transparent, projeter au mur à l'aide d'un retroprojecteur. L'ambiance dans la salle était donc sombre, tout autant que l'ère Meiji.

La semaine dernière, durant l'heure de soutien, nous avons du nous arrêtez juste avant la partie devenant réellement plus compliqué et interessante... L'an 1868 je vous écoute?

"La fin du système féodal...?"

C'est exact! Nous allons donc reprendre à partir de la fin du système féodal, système qui perdurait depuis plus de...

Tout en étant attentif à l'écoute et la compréhension de ses élèves, Masumi avait reprit ses explications, les même que durant ses cours cependant plus lentement, avec d'autre mots, avec plus de précisions. Il prennait tout son temps et cela portait ses fruits. Ses élèves ne ratait pas la moindre information importante et leur moyenne s'emplifiait a vu d'oeil. La seule chose surement difficile pour lui... c'était sans aucun doute...

*Comment parvenir à parler de cet époque et ses horreurs sans laisser mes sentiments et mes pensées me trahirent...*

Le jeune Kazune, Saito de son nom de scène, Minase de son réel nom avait reprit les études dans un lycée depuis seulement le début de son année de seconde, et il fallait l'avouer c'était beaucoup plus difficile que d'apprendre derrière un écran d'ordinateur avant de passer la fin de sa journée à danser.

Déjà que ses neurones avaient du mal à faire face à tous ces cours, son emploi du temps d'artiste lui faisait louper beaucoup d'heures, mais il fallait faire des « sacrifices » comme lui disait son manager.

Sa plus basse moyenne était certainement en histoire, qu'est ce qu'il y avait de bien à rester en classe et écrire sans arrêt ce qu'un garçon à peine plus âgé qu'eux (d'après lui) disaient ? Non pas qu'il dénigrait les capacités de monsieur Jinmei, seulement... C'était rare de voir des professeurs enseigner l'histoire à l'âge qu'il lui donnait.

Après avoir visionné son bulletin, sa maison de disque, l'établissement mais aussi ses parents lui remontèrent un peu les bretelles, pour son image il devait être irréprochable partout, pour avoir une roue de secours et pour avoir une bonne place sociale. A chacun sa justification.

Kazune se renseigna et apprit que des cours de soutien dans cette matière et quelques autres étaient donné, plus ou moins déterminé à y aller et faire de son mieux, il chercha date et lieu de ces cours et s'y rendait.

Son uniforme plutôt mal mit puisqu'il revenait d'une séance d'entrainement et qu'il s'était changé rapidement dans la voiture de son manager, ses cheveux en bataille, il frappa et entra, surprit d'y voir très peu d'éclairage.

L'adolescent chercha du regard son professeur, s'inclina et s'excusa sans en penser un mot, mais bien sûr rien ne se devinait sur son visage. Il se plaça face à Jinmei sensei et lui offrit son sourire d'ange.

- Excusez moi sensei... Est il encore possible de s'inscrire aux heures de soutien?

Quelques filles présentes avaient poussé un cri et soupire de ravissement en murmurant le doux prénom du chanteur.

Haruya Masumi ne l'aurait jamais cru si l'on le lui avait dit quelques heures plus tôt, que Minase Kazune, même s'il venait en retard viendrait ici demander à être inscrit sur les listes de soutien. c'était pourquoi, quand il donna l'autorisation d'entrer, il ne s'attendait pas du tout à voir le visage de la pop star apparaitre devant lui.
En le voyant venir se placer devant lui, ce dernier le regarda comme son esprit le lui ordonnait étonné, avant de se reprendre et lui offrir un légé sourire. Cependant, le vampire n'eut pas même le temps de répondre à son élève que de désagréable murmures pour ses oreilles dont l'ouie était trop fine lui parvint. Il se retourna vers les coupables et les regarda mi amusé mi outré.

Voyons, mesdemoiselles!

*Pour une fois qu'il semble vouloir serieusement y mettre du sien...*

Masumi se retourna donc face à Kazune et lui sourit, avant de lui faire signe de la main de rejoindre l'un des sièges et tables libre de la salle.

Je t'en prie installe toi, il n'y a pas de liste pour ce cours.

En effet, Masumi était plutôt contre les ordres et tout ce qui était forcé, si cela ne plaisait donc pas, chacun était libre de revenir ou non assister à son cours, après tout... lui avait l'éternité devant lui et ce n'était pas une absence ou une présence de plus qui risquait de changer cela.

Il attendit patiemment donc que Kazune s'installe avant de résumé rapidement.

Nous avons reprit le cours traitant de l'ère Meiji à partir de l'an 1868, c'est a dire l'abolition du système féodal.

Après avoir patienté quelques seconde pour être sur que ce dernier était fin prêt, Masumi reprit et continua toutes ses explications, toujours de façon très claire et très impliqué. N'importe quel vampire devinnerait que lui avait connu cette époque... les humains eux devaient simplement penser qu'il s'y était beaucoup interesser pour l'expliquer si précisément, dans les moindres détails. Il donna alors toutes les informations nécéssaire surtout pour les examens, les dates, les grands nom, les définitions de terme important ou de grand évenement marquant chaque tournant de cette époque.
Pour résumé et conclure, il donna à chacun d'eux, un polycopier reprenant le tout, au cas ou certain se serait trompé dans leur notes...

Il restait un peu de temps, il était indécis sur la suite de ce qu'il allait faire... attaquer l'ère suivante ou alors...

Si vous avez encores des questions, suggestions ou problème, c'est maintenant!^^

Kazune avait remarqué avec une certaine lassitude l’expression étonnée sur le visage de son professeur, il avait aussi entendu les filles probablement fan de lui et leur jeta un bref et indifférent coup d’œil avant de se reprendre et sourire avec tendresse. Peut-être qu’il n’aimait pas les gens, cependant, ses fans étaient tout pour lui (outre sa mère, et ses passions).

Tout comme l’adolescent l’avait fait, monsieur Jinmei se reprit aussi et lui offrit un léger sourire qu’il rendit en plus faible encore. En le voyant se tourner sans même lui répondre, il se sentit dans un premier temps totalement outré, mais lorsque la raison devint plus évidente, il radoucit son expression et eut un léger rire, ni hautain, ni moqueur, mais faussement amusé.

- Merci.

Fit il en lui adressant un signe de tête comme il l’aurait fait à l’un de ses amis, il n’arrivait pas à s’y faire… Ce professeur faisait 19 ans à tout casser ! Soit, trois ans de plus que lui.

*Pas de liste ?*

D’un côté c’était pratique, il assisterait aux cours autant que possible et si son emploi du temps était rempli, personne ne lui en tiendrait rigueur. Afin de voir son ego flatté encore, et se prouver qu’il n’est plus l’adolescent victime d’Ijime se masturbant sous la pression des autres. Il s’assit derrière les deux filles et écouta ce qui lui était dit. Ne pas écouter le résumer qu’un professeur s’efforçait à faire pour vous aurait été mal poli et Kazune aurait probablement déçues ses deux fans.

Alors qu’il acquiesça d’un bref signe de tête que le résumé avait été compréhensif, il sentit le regards haineux de deux garçons présents, alors que tous les autres étaient indifférents ou simplement en admiration face à lui, mais pas au même point que le genre féminin qui fantasmait sur son corps.

Il sortit ses affaires, feuilles et crayons, attentif il ne détachait son regard de son professeur. Non pas que ce dernier lui plaisait, il n’avait de toute façon aucune idée de ce qu’était l’attirance physique pour quelqu’un. Depuis sa mésaventure collégienne, le sexe ne l’importait que très peux.

Plus le chanteur notait, plus il avait l’impression que son professeur avait passé plusieurs années de sa vie dans les bouquins.

*Cela ne devait pas être drôle tous les jours.*

Loin de se douter qu’il était en réalité un vampire ayant lui-même vécu cette époque, Kazune commençait à être fasciné par sa mémoire, il racontait l’histoire avec tellement de détails et parfois même semblait complètement ému. Et même si le garçon n’y comprenait rien, il était attentif.

Son crayon à papier glissa, et en fouillant, il remarqua qu’il n’avait plus de gomme. Même s’il se doutait de la réaction qu’elles allaient avoir, il se pencha vers ses voisines de devant. Son uniforme toujours aussi mal attaché permit d’apercevoir sa peau pâle jusqu’à la limite de son torse. Les filles devinrent si rouge qu’il se demanda si elles n’allaient pas faire une syncope.

Il rit un peu et leur fit un clin d’œil.

- Merci !

Au même moment, Jinmei sensei déposait quelques polycopiés sur sa table, il le remercia poliment, gomma le trait et se pencha à nouveau pour rendre la gomme, offrant à son professeur le loisir d’admirer à son tour son joli cou dénudé.

Lorsqu’il entendit que le moment était venu de poser des questions si quelque chose était encore floue, il hésita à lever la main et expliquer qu’il n’avait absolument rien comprit.

*L’histoire ça ne se comprend pas, ça s’apprend. Sûrement.*

Finalement, il abandonna l’idée et leva la main pour essayer de montrer un intérêt au cour. Il attendit un regard approuvant sa prise de parole et ouvrit la bouche.

- Pourquoi notre pays a-t-il attendu autant de temps pour s’ouvrir aux autres ? Surtout qu’il y a eu un peu de forcing…

Alors que tout semblait s'être parfaitement bien déroulé, que Masumi se sentait fier car ses élèves semblaient avoir tous comprit, il sentit son corps et son instinct vampirique lui ayant été attribuer le trahir. En distribuant les polycopier, son regard s'était diriger de par lui même sur la peau blanche et pur du cou de Kazune. Sans même laisser le temps à quiconque de réaliser quoi que ce soit, il retourna près du retroprojecteur qu'il éteignit et remarqua alors que le dernier venue venait de lever la main. Masumi aurait volontier sauter cette question pour passer à l'époque suivant, bien moins difficile pour lui cependant, son devoir de professeur ne lui laissait pas bien le choix.

Il autorisa donc rapidement Kazune à prendre la parole pour poser sa question. Elle le surprit légèrement. Il n'avait que très peu abordé l'europe car le principal avait été dit durant le vrai cours. Il sourit donc légèrement.

Le japon à la base était un pays assez conservateur et renfermer sur lui même. Ceux à la tête de ce payx et peu importe les époques comme vous l'aurez remarquer, se reservait le droit d'envoyer des missionnaires à l'étranger pour s'instruire de leur culture et autres avancement pouvant aidé leur pays, mais en aucun cas il ne tolérait une présence étrangère sur leur térritoire. C'est ainsi que nous avons gagner notre culture, notre langue et notre écriture. Un mélange de tout ce que nos ancètres ont apprit et perfectionné pour un avenir meilleur.
L'archipel du Japon est rester durant de nombreuse année inacéssible aux continant éloigné d'abord car les moyens de transport n'étaient pas les mêmes que maintenant, un voyage prennait plus de plusieurs mois pour aboutir... et sans garantit de retour, ni même d'arriver.

Masumi soupira.

Je suppose que c'est la paranoia de notre pays qui à conduit au "forcing" comme tu le dit.
Durant le XVIe siècle, des commerçants venus du Portugal, des Pays-Bas, d'Angleterre et d'Espagne débarquèrent au Japon, avec les missionnaires chrétiens. Pendant la première partie du XVIIe siècle, le shogunat japonais suspecta qu'ils étaient les prémisses d'une conquête militaire par les forces européennes et cessa finalement toute relation avec l'étranger exceptés certains contacts restreints avec quelques marchand. Cet isolement dura 200 ans, jusqu'à ce que le Commodore Matthew Perry force le Japon à s'ouvrir à l'Occident avec la convention de Kanagawa en 1854.

Il ne savait pas s'il s'était suffisement exprimer, cependant, c'était une partie qu'il ne voulait pas emplifier plus que cela.

Il s'agit évidement d'une parenthèse qui ne figurera pas dans vos devoirs puisque tout cela se passe avant la restauration de Meiji en 1868.

Avant que Masumi ne puisse apporter une quelconque précision, la cloche retentit, annonçant la fin de ce cours. Il attendit alors que tout ses élèves se lèvent, les saluant et les remerciant pour leur écoute tout en regardant Kazune du regard et l'invitant a attendre quelques instant. Une fois la majeur partie à l'exterieur, il s'approcha de lui et reprit.

Je ne sais pas si j'ai été bien clair, si ce n'est pas le cas dis le moi, je te préparerais un polycopier pour la prochaine fois que tu pourra étudier par toi même...

Kazune n’avait absolument pas remarqué qu’il venait d’éveiller le désir de son professeur, mais pas le désir sexuelle, l’envie de sang. Il posa naturellement sa question, en connaître un peu plus sur l’histoire de son pays n’était pas si mal après tout, alors très attentif il écouta.

*Ce professeur est vraiment hors normes.*

Il venait de poser une question qu’il pensait plutôt piège mais Jinmei sensei répondait sans problèmes, ne faisant que renforcer ce qu’il pensait. C’était un surdoué à la mémoire spectaculaire ! Il n’y avait que cela comme explication.

Rapidement, il prit des notes même s’il était conscient de ne probablement jamais les relire. Au moins si l’on venait à lui poser des questions, il pourrait toujours trouver des réponses sans trop se creuser la tête.

Ce qu’il entendait le blasait assez, déjà qu’il n’aimait pas trop son pays et sa culture, son ijime, sa mentalité. Après ce cours c’était encore pire, et il sentit son rêve de faire carrière aux Etats-Unis gagner en ampleur.

La sonnerie retentit, et il offrit à son professeur un dernier sourire. Enfin la libération, il allait pouvoir se rendre à sa chambre, prendre une douche et finalement dormir après cette journée plus qu’éprouvante pour lui.

Kazune mit du temps à ranger ses affaires, puisqu’il terminait de noter une phrase. Les trois quart des présents avaient quittés les lieux, seules ses deux fans étaient encore là, à attendre un moindre signe de sa part. En sentant son professeur s’approcher d elui, il leva les yeux et lui sourit encore.

- Vous avez été très clair sensei, merci.

Il se leva mais déjà, le chanteur se trouvait seul face à son professeur, et il ne pouvait quitter le rang puisque ce dernier lui barrait la route. Kazune pensa que peut-être il devait ajouté une dernière phrase pour être autorisé à sortir.

- Vous me faites encore plus détester notre pays.

Un sourire faux gagna son visage alors qu’il se décala un peu pour rejoindre l’avant des rangs.

- Bonne fin de journée monsieur…

Masumi fut quelque part satisfait d'entendre Kazune lui dire qu'il avait été clair dans les réponses qu'il attendait de lui. Il avait vraiment résumé mais cela semblait lui suffire... bien qu'il était incapable de se rendre compte que son résumé contenait déjà une multitude d'élément important dont lui en possédait dix à vingt fois plus en reserve.

Je t'en prie.

Il ne rajouta rien et laissa son élève se lever, le regardant toujours. Encore une fois son coté vampirique lui fit défaut. Pourtant il n'était pas du genre à partir en chasse. Il tentait de se contenter de blood tablet... peut être que parce qu'il fut humain lui aussi fut un an, même en étant maintenant un véritable sang mêlé, il ne le tolérait toujours pas.
Mais heureusement pour lui cette fois encore il corrigea rapidement cet écart de comportement. Il écouta son élève et eut un rire amèr... rire qui laissait sous entendre que lui aussi n'en pensait pas moins.

*Je ne donne pas ce cours pour faire aimer notre pays que je deteste moi même...*

Je m'en doute, cependant, l'histoire déja tracé ne peut être réécrite. Je ne peux que t'apprendre les faits et me doit de ne pas les deformés pour nous faire aimé un pays qui n'a aucun mérite à cela...

Il s'écarta finalement un peu, devinant que son élève souhaitait maintenant être libéré.

Merci, à toi aussi...

*Même si la mienne est loin d'être fini...*

Il ne comptait le retenir plus et n'avait ni argument, ni affinité avec lui pour se permettre cela. Il detacha également son regard de lui pour regroupé ses propres affaires afin de quitter cette salle n'étant pas la sienne. Il avait quelques heures de repos avant de reprendre ce cours d'histoire... mais un cours d'histoire tout à fait différent, avec une classe composé de ses semblables...

[FIN?]